POEMES...

Bonjour, mesdemoiselles, messieurs !

Je voudrai juste poster un poème, et si de votre côté, vous désirez en postez, alors n'hésitez pas. Voici le mien :

Le Vilain Petit Canard

Le Vilain Petit Canard ne devint jamais Cygne
Et c'est tout seul qu'il mourut dans les roseaux
Dans la souffrance, la peur et glacé jusqu'aux os.
Car de l'Amour des autres, il n'était pas digne.

De plus, ce canard avait tout d'un Corbeau.
Noir était son plumage et Sombre son ramage
Il comprit sa différence dès son plus jeune âge
Et plus tard, il découvrit qu'il était homo...

Ce n'est pas tant la solitude qui le tua
Que le manque d'amour qu'il resssentit ce jour
Si laid, que du "Marais", il n'osait faire le tour
Car à 19 ans, jamais encore on ne l'aima.

Et les rares fois où il osa y pénétrer,
Aucun Amour ne lui fut donner !
C'est donc en solitaire qu'il alla crever
Sachant qu'aucun mâle ne viendrait le pleurer.

Je trouve sa très joli et très original Smile

Merci, ca me touche beaucoup. Je commencais a me dire que tout le monde m'en voulait ici, parce que je suis SUR que j'ai mis des posts qui se sont volatilise comme ca. Pis, je reviens d'un forum que Bathorya connait tres bien et j'y ai lu des messages douloureux alors c con mais je suis encore " sensibilise " et je viens ici et PAF ! Plus de messages, merci encore...je crois que je vais rester.

Je viens de comprendre ton avatar, Death : joli tatouage !

Ayé, Yoann tu m'as trahis avec le nouveau...

hache

Julien, aimerais tu, un matin, que je te prenne par la main, t'emmener au loin? Que mes levres te caresse, sans cesse, douce ivresse, ta bouche, tendre, reparant ce qui blesse ? Julien ... Pardonne moi.

M.U.

Avant j'écrivais beaucoup.
Maintenant je suis tellement vulgaire que je pense pas être capable d'écrire a nouveau.

C'est vrai que c'est pas évident d'écrire, surtout quand on lit beaucoup : y a de quoi se trouver vulgaire ou ridicule.

Enfance

Un simple souvenir, pour ce qui est finit
Un parfum de désir, pour ne pas que j'oubli
En flottant dans le vent, des sourires eternel
Le rire d'un enfant, qui n'ose ouvrir ses ailes

Et quand s'ouvrent les roses, d'un jardin oublié
Un avenir morose, qu'on en saurait changer
Les sentiments perdus, la mémoire qui s'efface
Un rire qui est vendu, un plaisir qui se lasse

Pas de larmes, pas de cris, un regard de pitié
Un malheur qu'on oubli, une musique répétée
Pour un tour de manège, il réclamerait tant

Tout ca pour un sourire, il n'y a qu'une fin
Et il faut bien le dire, il cache dans ses mains
Une innocence espiègle, ternie avec les ans

J'avais écrit ca l'an passé... Je vous accorde que c'est loin de Baudelaire mais bon...

C'est bien sur "la perte d'innocence", non ? Ou j'ai pas compris le message de ce poème ! En tout cas, c'est bien pensé.

Molag Uttar II a écrit:: Ayé, Yoann tu m'as trahis avec le nouveau...

Je vais mettre la parano de côté : est-ce qu'on parle de moi ?

Bon ce n'est pas vraiment un poeme mais bon... je post quand même...

The death's dance

Le rythme soutenu et lancinant de toutes ces détonations dans la cervelle. Le cœur qui bat à même cadence. Je n'en peux plus. Je suis inerte, un pantin parmi d'autres. On m'a coupé les fils. Je tourne et je trébuche. Bout de verre. La paume de ma main se vide de son sang. Ils sont si grands, tous ces individus autour de moi. Ils dansent, dans une transe incontrôlable. Plus rien ne peut les arrêter. Ils me piétineront sans s'en rendre compte. Je suis le sol. Je suis devenu la piste de danse, un déchet parmi la crasse. Ils m'ont violés, fait boire ce cocktail enivrant, depuis je ne suis plus. Je n'arrive plus à me relever. Mes bras violacés n'en ont plus la force... Tournez, tournez ivrognes, transcendés mourrez-moi. Ils m'ont aimé, ils vont me tuer. Allez-y, je n'existe déjà plus. Ma vision se trouble. Du jaune. Du vert. Du noir.

Très beaux écrits Smile

A mon tour. Bon c'est mon premier et dernier poème, j'ai voulu tester lol ^^"

La vie n’est pas toujours rose

Une petite graine fut plantée dans un champ désert
Elle n’avait qu’un but à atteindre
Celui de résister à la chaleur et d’être forte comme le fer
Mais il faut la plaindre

Elle savait qu’elle ne pourrait jamais devenir comme les autres
Même en prenant toute l’eau dont elle avait besoin
Elle n’arriverait pas à être identique aux autres
Malgré tous ses efforts et tous ses soins

Un jour de grande chaleur
La voilà qui souffre
Plus d’eau ne demeure
C’est le gouffre

Le soir une goutte d’eau tomba pour la première fois
Joyeuse, la graine poussa
Et s’étira comme de la soie
Elle commença à chanter de joie

Une rose qui a eu du mal à pousser
Voilà l’histoire de notre graine
Mais elle s’est battue et elle est arrivée
A ne plus penser à cette gène

Une gène ? Est ce vraiment là le problème ?
Elle a trouvé son bonheur, celui de grandir
Même avec sa différence elle reste la même
Son parfum se fait sentir

Mais c’est déjà l’heure
Il lui vient une douleur
Un organe se meurt
C’est son coeur

Personne ne parle d’elle
D’ailleurs a-t-elle vraiment existé ?
Maintenant elle garde ses ailes
Qui lui ont poussé.

23 et 24 février 2006

Bien, ce n'est que l'avis d'un amateur de poésie .

Amicalement

**MrUttar**

J'aime beaucoup, tu as un bon sens du vers

je vais mettre un de mes dernier (j'en fait pas souvent...)

ODE AU COURAGE

Crachas presque flétris
M'ignorent puis me prient.
Courez, fuyez sans crainte,
Partez broyer vos plaintes !
Peintures murales puis scissure spectrale
Se forment. Déforment d'une puissance spatiale.
Sonnés et dézonés, ces fébriles soldats
vont toujours droit devant les regards bien ingrats,
puis perdent cette fierté, puis leur raison
celle-ci emportée
/ par le bruit d'un canon. /

"Par mon amour et ma constance,
J'avais cru fléchir en ta rigueur
Et le souffle de l'espérance
Avait pénétré mon ocuer;
Mais le temps, qu'en vain je prolonge,
M'a découvert la vérité,
L'esperance a fui comme un songe,
Et mon amour seul m'est resté.

Il est resté comme un abîme
Entre ma vie et le bonheur,
Comme un mal dont je suis victime
Comme un poids jeté sur mon coeur."

(et les 4 derniers vers que je préfère)

"Dans le chagrin qui me dévore,
Je vois mes beaux jours s'envoler;
Si mon oeil étincelle encore,
C'est qu'une larme va en couler."

Gérard de Nerval.

Invité

Wow! Vous écrivez de beaux poèmes.
J'vais en poster un , mais je pense que ça va faire bien tâche à côté des votres mdr :

Aujourd'hui, je me suis cogné contre le mur
Je ressent que je l'ai fait exprés
Mon corps me dit que c'était dur
J'ai saigné tu sais!

J'ai avalé toute cette colère
J'ai brûlé tout cet amer
que j'avais encore sur le planché
de mes pensées dégentées.

Une sorte de toîle
tissée par l'arreigné
est là désormais
tel un voile
pour me cacher
mes plus profonds désirs
de vouloir en finir!

Une envie brûlante
subitement me hante.
Te faire encore l'amour
Même si tu ne vois le jour!

Plonger dans les tréfonds
de ta pierre tombale
Même si je me morfond
à la vu des baissures par balles

Je risque, de vouloir m'y étouffer
Pour y rester
Pour être allongé contre toi
pour la dernière fois
comme une première fois!

O toi le tout puissant
Endort moi contre son corps
je ne veux être que son amant
Pour la vie et pour la mort!

Adieu !

Non, ne m'empêchez pas!
Non, ne me retenez pas!
Je ne veux pas!
Revivre sans cette âme
qui était ma seule arme!

Pour blackie, j'aime beaucoup la fin aussi

et pour deadlux , c'est déjà pas mal ton poeme Smile

Bon allé... dans la longue liste de mes poèmes et pour épargner vos cerveaux, je place ici un des moins long!

Libère moi

Libère moi seigneur
Rien que d'y penser
Je me meurs
L'âme ankylosée.

Je t'en pris libère moi,
Ou crève moi les yeux.
C'est pareil à chaque fois,
Je suis vide et creux.

Il faut pourtant survivre
Son coeur ensanglanté
Un bel étau de cuivre
Pour châsse d'Eternité...

Des prodondeurs, je crie
Vers toi qui ne m'entends guère,
Et ma triste âme fuit
Dans les limbes, solitaire...

Cette nuit je me suis endormi
J'étais seul dans mon lit
Quand j'ai fermé les yeux
Nous étions tous les deux

Dans tes bras j'étais blotti
Bercé d'un bonheur infini
Ivre de tes caresses
Je me noyais dans un océan de tendresse

J'avais peur de me réveiller
Par peur de la réalité
Oh ! rêve, emporte moi avec toi
Laisse moi profiter encore de toi

Si je ne fais que rêver
Je ne veux pas me réveiller
Car je veux être à tes côtés
Enlacée pour l'éternité..

Lestat

Celui la ce n'est pas de moi mais je l'ai trouvé simpa!!:

Au royaume des poufs
L'intelligence s'étouffe
Pas trop de cervelle
Beautées superficielles
Sourires un peu chèvres
Beaucoup de rouge à lèvre
Elles sont là pour plaire
Mais elles savent pas se taire
Les poufs ont un rire
C'est ce qu'elles ont de pire
Il vous pète la tête
Ce rire aigüe et bête
Réputés salopes
Elles allument et provoquent
Titillent les hormones
Avant la chasse à l'homme
Les poufs sont puériles
Conversations stériles
A fond dans les modes
A travers tous leurs codes
Enfants de Barbie
Orphelines de QI
Leur cul comme richesse
Avant qu'il ne s'affaisse
Quand vient le vieillesse
Quelle tristesse !

Nuit noire, des moments illusoires, des moments provisoires,

Étreintes hésitantes, charmante relation envoûtante.

Caresses et paresse veloutée, allongé sur ce lit abîmé,

Tel cet amour rêvé, tristement oublié.

Amants du soir, dérisoire,

Face au temps, empressé de tout arrêter,

La nuit passe, déroule son obscurité

Sur les corps dénudés.

**Mr Uttar** of course ...

Car c'est ainsi que je t'aime

Car c'est lorsque tu pleures que je veux t'enserrer
Mes mains chérissent tes larmes, ma bouche tes frissons
Tu tressaillis de sanglots et nous nous enlaçons
Et mon affection se perd dans tes beaux yeux brouillés

Car c'est lorsque tu cries que je te caresserais
C'est là que ta beauté se faite toute voluptueuse
Comme ta joue s'enflamme lorsque tu es furieuse
Et quand ton corps à ma main, courroucé, tu soustrais

Car quand tu veux te suicider, je sais que je t'aime
Je retiens ton bras blanc et embrasse tes lèvres molles
Le regard alarmé, les cheveux en herbes folles
J'essuie tes larmes sucrées sur ton visage blême

Demeure qui tu es, demeure qui tu veux être
Je t'aime pour toi, telle que tu change au gré des vents
Sois celle que j'aime, demeure qui tu veux être

Invité

delate